Qu’est-ce qu’un systeme d’information (SI) ?

21 min

Le système d’information constitue aujourd’hui l’épine dorsale de toute organisation moderne, agissant comme l’interface entre les données, les processus métiers et les acteurs de l’entreprise. Un SI se définit comme l’ensemble des ressources (humaines, matérielles, logicielles et organisationnelles) permettant de collecter, stocker, traiter et diffuser l’information au sein d’une structure. Né dans les années 1960 avec les premiers systèmes informatisés de gestion, le concept a considérablement évolué pour devenir un élément stratégique central.

À l’ère du numérique, où les données sont devenues un actif stratégique, comprendre ce qu’est un SI et son impact sur la performance organisationnelle devient crucial. Selon une étude de Forrester Research (2023), les entreprises dotées d’un SI performant et aligné sur leur stratégie affichent une rentabilité supérieure de 25% à leurs concurrents. Plus qu’une simple infrastructure technique, le SI représente un écosystème complexe où s’articulent stratégie d’entreprise et technologie, façonnant la capacité d’une organisation à s’adapter, innover et créer de la valeur dans un environnement économique toujours plus compétitif.

Les composantes essentielles d’un Système d’Information

L’infrastructure matérielle (Hardware)

L’infrastructure matérielle constitue le socle physique sur lequel repose l’ensemble du système d’information. Elle comprend tous les équipements tangibles : serveurs, ordinateurs, périphériques, dispositifs de stockage (NAS, SAN), équipements réseau (routeurs, switches) et matériels de télécommunication. L’architecture technique joue un rôle déterminant dans la performance globale du SI, en définissant comment ces différents composants interagissent.

Le choix d’une infrastructure adaptée s’avère stratégique et doit répondre à plusieurs critères essentiels : capacité de traitement, fiabilité, évolutivité et sécurité. Selon IDC (2024), les investissements en infrastructure IT représentent en moyenne 35% du budget informatique des entreprises, soulignant l’importance de décisions éclairées dans ce domaine. L’émergence du cloud computing a profondément transformé cette composante, offrant flexibilité et élasticité tout en réduisant les coûts d’investissement initiaux, avec 76% des entreprises utilisant désormais au moins une solution cloud pour leur infrastructure (Cloud Industry Forum, 2024).

Les solutions logicielles (Software)

Les solutions logicielles forment le cœur fonctionnel du SI, permettant le traitement effectif des données et l’automatisation des processus métiers. Elles englobent une vaste gamme d’applications d’entreprise : ERP (Enterprise Resource Planning), CRM (Customer Relationship Management), SCM (Supply Chain Management), ainsi que des outils collaboratifs et de productivité. Les systèmes d’exploitation et middleware assurent l’interface entre le matériel et les applications.

La question du choix entre solutions standards du marché et développements spécifiques constitue un enjeu stratégique majeur. Les progiciels standardisés offrent rapidité de déploiement et coûts maîtrisés, mais peuvent nécessiter des adaptations aux besoins particuliers de l’entreprise. Les développements sur mesure, plus coûteux et chronophages, garantissent en revanche une parfaite adéquation aux processus métiers. Selon Gartner (2023), 68% des organisations privilégient désormais une approche hybride, combinant solutions standards personnalisées et développements spécifiques pour les fonctions différenciantes, optimisant ainsi le rapport coût/valeur ajoutée.

Le capital humain et organisationnel

Le facteur humain représente une dimension souvent sous-estimée mais fondamentale des systèmes d’information. Il englobe tous les acteurs impliqués dans la gouvernance, la gestion et l’utilisation du SI. Au cœur de cette organisation, la Direction des Systèmes d’Information (DSI) définit la stratégie numérique en alignement avec les objectifs business. Autour d’elle gravitent des compétences techniques variées : administrateurs systèmes et réseaux, développeurs, data scientists, experts en cybersécurité et chefs de projets digitaux.

La gouvernance du SI établit le cadre décisionnel et organisationnel permettant d’optimiser la valeur générée par les investissements informatiques. Elle définit les rôles, responsabilités et processus de prise de décision concernant le système d’information. L’Article L.227-10 du Code de commerce impose d’ailleurs aux sociétés par actions simplifiées (SAS) des obligations de contrôle interne pouvant inclure la gouvernance des SI. L’accompagnement au changement et la formation des utilisateurs finaux déterminent l’adoption et l’efficacité réelle des solutions déployées. D’après une étude de Prosci (2023), les projets SI intégrant une démarche structurée de gestion du changement sont 6 fois plus susceptibles d’atteindre leurs objectifs.

Les données, cœur du système

Les données constituent la ressource centrale de tout système d’information, sa raison d’être et sa principale valeur ajoutée. On distingue plusieurs types de données : structurées (bases de données relationnelles), semi-structurées (XML, JSON) et non structurées (documents, emails, médias). Ces données suivent un cycle de vie complet : création/acquisition, stockage, traitement, partage, archivage et éventuelle suppression.

La qualité des données représente un enjeu critique, directement corrélé à la pertinence des décisions prises sur leur base. Selon IBM, les coûts liés à la mauvaise qualité des données atteignent 3,1 billions de dollars par an aux États-Unis. Les dimensions de cette qualité incluent l’exactitude, la complétude, la cohérence, la pertinence et l’actualité. La valorisation des données est devenue un levier stratégique majeur, transformant l’information en insights actionnables via des technologies d’analytics avancées (BI, datamining, intelligence artificielle). Le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) impose par ailleurs des obligations strictes concernant le traitement des données personnelles, avec des amendes pouvant atteindre 4% du chiffre d’affaires mondial en cas de non-conformité.

Les différentes catégories de Systèmes d’Information

Systèmes opérationnels vs décisionnels

Les systèmes d’information se divisent fondamentalement en deux grandes catégories répondant à des besoins organisationnels distincts. Les systèmes opérationnels (ou transactionnels) supportent les activités quotidiennes de l’entreprise, en gérant les transactions et les processus métiers. Les ERP (Enterprise Resource Planning) en constituent l’exemple emblématique, intégrant dans une plateforme unique l’ensemble des fonctions de l’entreprise : finances, achats, ventes, production, RH. Selon une étude d’Allied Market Research, le marché mondial des ERP devrait atteindre 117,09 milliards de dollars d’ici 2030, témoignant de leur importance cruciale.

Les CRM (Customer Relationship Management) représentent une autre catégorie majeure de systèmes opérationnels, centrés sur la relation client. Ils permettent de centraliser les informations clients, suivre les interactions, automatiser les processus commerciaux et analyser les comportements d’achat. Les systèmes décisionnels, quant à eux, visent à transformer les données brutes en informations à valeur ajoutée pour faciliter la prise de décision. Ils englobent les outils de Business Intelligence (BI), les entrepôts de données (datawarehouse), les solutions de reporting et les plateformes d’analytique avancée. D’après Mordor Intelligence, le marché mondial de la BI devrait connaître une croissance annuelle de 8,7% entre 2024 et 2029, reflétant l’importance croissante de l’analyse de données dans les processus décisionnels.

Les SI par domaine fonctionnel

Les systèmes d’information se déclinent également selon les domaines fonctionnels qu’ils adressent au sein de l’organisation. Le SI Finance et Comptabilité gère l’ensemble des flux financiers, la comptabilité, la trésorerie, le contrôle de gestion et la conformité réglementaire. En France, l’Article L.123-12 du Code de commerce impose des obligations légales strictes concernant la tenue de la comptabilité, rendant ces systèmes particulièrement sensibles.

Le SI Ressources Humaines couvre l’administration du personnel, la paie, la gestion des talents, le recrutement et la formation. Son importance a considérablement augmenté avec les enjeux de rétention et de développement des compétences. Le SI Production et Logistique optimise quant à lui la chaîne d’approvisionnement, la planification de production, la gestion des stocks et la distribution. L’intégration des technologies IoT et d’intelligence artificielle y a révolutionné la prévision et l’optimisation des flux.

Le SI Marketing et Commercial s’est profondément transformé à l’ère digitale, intégrant désormais des capacités d’automatisation marketing, d’e-commerce, d’analyse comportementale et de personnalisation. Selon Salesforce (2023), les entreprises utilisant un SI commercial avancé augmentent leur chiffre d’affaires de 29% en moyenne, illustrant son impact direct sur la performance commerciale. Chaque SI fonctionnel répond à des besoins métiers spécifiques, mais leur interconnexion et leur cohérence globale déterminent la performance de l’écosystème informationnel dans son ensemble.

Enjeux stratégiques et défis actuels des SI

Transformation digitale et innovation

La transformation digitale représente aujourd’hui l’enjeu majeur auquel sont confrontés les systèmes d’information. Elle implique non seulement l’adoption de nouvelles technologies, mais également une refonte profonde des modèles d’affaires et des modes de travail. L’intégration des technologies émergentes constitue un puissant moteur d’innovation : l’intelligence artificielle révolutionne l’analyse prédictive et l’automatisation, l’Internet des Objets (IoT) connecte le monde physique au monde numérique, tandis que le cloud computing offre flexibilité et élasticité sans précédent.

La modernisation des legacy systems (systèmes historiques) représente un défi considérable pour de nombreuses organisations. Selon McKinsey, 70% des budgets IT sont souvent consacrés à la maintenance de systèmes existants, limitant la capacité d’innovation. Le concept de « core banking legacy » dans le secteur bancaire illustre parfaitement cette problématique, avec des institutions financières contraintes de moderniser des infrastructures vieilles de plusieurs décennies. Le SI est désormais reconnu comme un catalyseur d’innovation, capable de transformer la façon dont les entreprises créent de la valeur. L’approche API-first, les architectures microservices et les méthodologies agiles permettent de développer des écosystèmes numériques flexibles, adaptés à un environnement business en perpétuelle évolution.

Cybersécurité et protection des données

La cybersécurité est devenue une préoccupation cruciale à l’heure où les cyberattaques se multiplient et se sophistiquent. Les organisations font face à un éventail de menaces en constante évolution : ransomwares, phishing, attaques DDoS, exploitation de vulnérabilités zero-day. Selon l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information), les incidents de cybersécurité ont augmenté de 37% en France en 2023, avec un coût moyen par violation de données estimé à 4,35 millions d’euros par IBM Security.

Le cadre réglementaire s’est considérablement renforcé ces dernières années, imposant des obligations strictes aux organisations. Le RGPD constitue la pierre angulaire de la protection des données personnelles en Europe, tandis que la directive NIS2 (transposée en droit français par la loi n°2023-1138 du 12 décembre 2023) renforce les exigences en matière de cybersécurité pour les opérateurs de services essentiels et les fournisseurs de services numériques. La mise en place de stratégies de sécurisation efficaces repose sur une approche multicouche : sécurité périmétrique, protection des endpoints, gestion des identités et des accès, chiffrement des données sensibles, détection et réponse aux incidents. La sensibilisation des utilisateurs reste toutefois le maillon essentiel, 95% des incidents de cybersécurité impliquant une erreur humaine selon le World Economic Forum.

Performance et continuité d’activité

La disponibilité et la résilience des systèmes d’information sont devenues critiques dans un contexte d’économie numérique 24/7. L’indisponibilité des systèmes engendre des pertes financières directes (interruption d’activité) et indirectes (atteinte à la réputation), estimées en moyenne à 9 000€ par minute selon Gartner. Les entreprises mesurent désormais cette disponibilité en termes de « nines » : un système « five nines » garantit une disponibilité de 99,999%, soit moins de 5,26 minutes d’interruption par an.

Les plans de reprise d’activité (PRA) et plans de continuité d’activité (PCA) constituent des dispositifs essentiels pour assurer la résilience du SI face aux incidents majeurs. Ils définissent les procédures, responsabilités et ressources nécessaires pour maintenir les fonctions critiques et restaurer les systèmes après sinistre. L’article 226-17 du Code pénal français punit d’ailleurs de cinq ans d’emprisonnement et 300 000€ d’amende le fait de ne pas mettre en œuvre les mesures appropriées pour garantir la sécurité des données.

L’optimisation des performances s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue, visant à maximiser l’efficience du SI. Elle s’appuie sur des technologies comme le monitoring avancé, l’APM (Application Performance Management), l’analyse prédictive des incidents et l’automatisation des opérations IT. Selon une étude de Deloitte (2023), les entreprises ayant mis en place une stratégie formalisée d’optimisation des performances IT réduisent leurs coûts opérationnels de 20% en moyenne tout en améliorant l’expérience utilisateur.

Les risques d’un Système d’Information mal maîtrisé

Risques techniques et opérationnels

L’obsolescence technologique constitue l’un des risques majeurs auxquels sont confrontés les systèmes d’information. Elle se manifeste par l’utilisation de technologies dépassées, non maintenues par leurs éditeurs et incapables de répondre aux exigences actuelles de sécurité et de performance. Selon une étude d’IDC, 60% des entreprises européennes exploitent encore des composants technologiques obsolètes dans leur SI, créant des vulnérabilités et limitant leur capacité d’innovation.

La dette technique et la complexité excessive représentent un fardeau croissant pour de nombreuses organisations. Cette dette, qui s’accumule lorsque des solutions rapides sont privilégiées au détriment de solutions optimales, peut atteindre jusqu’à 40% du budget IT selon McKinsey. Elle se traduit par des architectures complexes, difficiles à maintenir et à faire évoluer, générant des coûts cachés considérables. Les dysfonctionnements et interruptions de service constituent la manifestation visible de ces problématiques sous-jacentes, avec des impacts directs sur la productivité et la satisfaction client. Une étude d’Uptime Institute (2023) révèle que 75% des organisations ont connu au moins une panne significative au cours des trois dernières années, dont 31% ont engendré des pertes financières substantielles.

Risques financiers et légaux

Les coûts cachés et dépassements budgétaires représentent une réalité fréquente dans la gestion des systèmes d’information. Selon le Standish Group, 66% des projets IT dépassent leur budget initial, avec un surcoût moyen de 45%. Ces dépassements résultent souvent d’une sous-estimation de la complexité, d’exigences mal définies ou de l’absence d’une gouvernance efficace. À ces coûts directs s’ajoutent des coûts indirects parfois considérables : temps consacré à résoudre les problèmes, perte de productivité, opportunités manquées.

La non-conformité réglementaire expose les organisations à des risques juridiques et financiers majeurs. Le RGPD prévoit des sanctions pouvant atteindre 20 millions d’euros ou 4% du chiffre d’affaires mondial, tandis que la loi Informatique et Libertés (modifiée par l’ordonnance n°2018-1125 du 12 décembre 2018) impose des obligations strictes concernant le traitement des données personnelles. Les impacts des incidents de sécurité dépassent largement les aspects techniques, engendrant des conséquences financières, juridiques et réputationnelles. Une étude de Ponemon Institute évalue le coût moyen d’une violation de données à 4,45 millions de dollars en 2023, incluant les coûts directs (notification, investigation, remédiation) et indirects (perte de clients, atteinte à la réputation).

Risques stratégiques et organisationnels

L’inadéquation avec les besoins métiers représente un risque stratégique majeur pour les systèmes d’information. Un SI qui ne répond pas aux attentes des utilisateurs et aux exigences business devient rapidement un frein plutôt qu’un catalyseur de performance. Selon une étude de PwC (2023), 70% des échecs de projets de transformation digitale résultent d’un alignement insuffisant entre IT et métiers. Cette déconnexion se traduit par des fonctionnalités sous-utilisées, des processus contournés et une incapacité à soutenir l’innovation business.

La résistance au changement constitue un obstacle majeur à l’adoption des solutions technologiques, même les plus performantes. Une enquête de Prosci révèle que 46% des projets SI échouent en raison d’une résistance des utilisateurs et d’un accompagnement au changement inadéquat. Cette résistance s’explique par diverses raisons : crainte de perdre en autonomie ou en expertise, inconfort face à de nouveaux modes de travail, ou simplement manque de compréhension des bénéfices attendus.

La perte d’avantage concurrentiel représente l’ultime conséquence d’un SI mal maîtrisé. Dans un environnement où la transformation digitale redéfinit les modèles d’affaires et les propositions de valeur, disposer d’un système d’information performant, agile et sécurisé devient un facteur de différenciation crucial. Selon Boston Consulting Group, les entreprises leaders en maturité digitale affichent une croissance 1,8 fois supérieure à leurs concurrents et une rentabilité 3 fois plus élevée. Un SI défaillant limite non seulement la capacité à innover et à s’adapter, mais compromet également la pérennité même de l’organisation dans un contexte de disruption numérique généralisée.

Pourquoi faire appel à des experts pour votre SI ?

Bénéfices d’un accompagnement professionnel

L’expertise technique spécialisée constitue le premier bénéfice tangible d’un accompagnement professionnel en systèmes d’information. Les prestataires spécialisés disposent de compétences pointues dans des domaines technologiques en constante évolution : cloud computing, cybersécurité, intelligence artificielle, blockchain, architectures microservices ou DevOps. Cette expertise permet d’éviter les écueils techniques, d’optimiser les choix technologiques et d’implémenter les meilleures pratiques du marché, garantissant ainsi performance et pérennité des solutions.

Une vision stratégique et un alignement business représentent des apports décisifs des consultants SI expérimentés. Au-delà des aspects purement techniques, ces experts comprennent les enjeux métiers et peuvent traduire les besoins business en architectures technologiques adaptées. Selon une étude de Deloitte, les projets SI bénéficiant d’un accompagnement stratégique ont 2,5 fois plus de chances d’atteindre leurs objectifs business que ceux gérés uniquement en interne. La gestion optimisée des ressources et coûts constitue un autre argument majeur en faveur d’un accompagnement externe. Les experts disposent de méthodologies éprouvées permettant d’optimiser les investissements IT, d’identifier les solutions offrant le meilleur rapport coût/valeur et de réduire le TCO (Total Cost of Ownership). Une analyse de Gartner démontre que les organisations faisant appel à des experts externes réduisent leurs coûts IT de 15 à 25% en moyenne tout en améliorant leur performance technologique.

Méthodologies et bonnes pratiques

Les frameworks de gouvernance standardisés constituent un apport précieux des consultants spécialisés en SI. ITIL (Information Technology Infrastructure Library) offre un cadre de référence pour la gestion des services IT, tandis que COBIT (Control Objectives for Information and Related Technologies) fournit un modèle complet de gouvernance IT aligné sur les objectifs d’entreprise. Ces frameworks, issus des meilleures pratiques internationales, permettent de structurer et d’optimiser la gestion du SI selon des standards reconnus et éprouvés.

Les approches agiles et DevOps transforment profondément la façon de concevoir et de déployer les solutions informatiques. Elles favorisent la collaboration entre développement et opérations, accélèrent les cycles de livraison et améliorent la qualité des produits numériques. Selon le State of Agile Report 2023, 89% des organisations ayant adopté ces méthodologies constatent une amélioration significative de leur capacité à gérer les priorités changeantes et à livrer de la valeur rapidement. La gestion de projets SI efficace repose sur des méthodologies éprouvées comme Prince2, PMI ou SAFe, permettant de maîtriser les délais, les coûts et la qualité des livrables. L’expertise des consultants dans ces approches permet de structurer les initiatives, d’identifier les risques en amont et de garantir l’atteinte des objectifs fixés, dans un contexte où 83% des projets IT échouent ou dépassent significativement leur budget selon le Standish Group.

Services d’accompagnement disponibles

L’audit et le diagnostic constituent généralement la première étape d’un accompagnement professionnel en SI. Cette phase permet d’évaluer l’existant, d’identifier les forces et faiblesses du système actuel et de formuler des recommandations stratégiques. Les experts analysent l’architecture technique, les processus, la gouvernance et la maturité digitale de l’organisation pour établir une feuille de route pertinente et réaliste.

La conception et l’implémentation représentent le cœur de l’accompagnement, transformant la vision stratégique en solutions concrètes. Les consultants apportent leur expertise dans la définition de l’architecture cible, la sélection des solutions, le développement ou la personnalisation des applications, l’intégration des systèmes et le déploiement opérationnel. Le support et la maintenance garantissent la pérennité et l’évolution des solutions déployées. Ces services peuvent prendre diverses formes : assistance technique, supervision proactive, maintenance évolutive, gestion des incidents ou TMA (Tierce Maintenance Applicative). Ils assurent la disponibilité, la performance et la sécurité du SI dans la durée.

La formation et le transfert de compétences constituent une dimension essentielle de l’accompagnement, visant à autonomiser les équipes internes. Les experts partagent leur savoir-faire technique et méthodologique à travers des sessions de formation formelles ou du coaching personnalisé. Cette approche favorise l’appropriation des solutions par les équipes et garantit la capitalisation des connaissances au sein de l’organisation.

Comment choisir le bon partenaire pour votre SI ?

Critères d’évaluation essentiels

L’expertise technique et les références sectorielles constituent les premiers critères d’évaluation d’un prestataire SI. Il est essentiel de vérifier que le partenaire potentiel maîtrise les technologies pertinentes pour votre projet et comprend les spécificités de votre secteur d’activité. Les références clients, études de cas et témoignages permettent d’évaluer concrètement cette expertise et la capacité du prestataire à délivrer des résultats tangibles dans des contextes similaires au vôtre.

La méthodologie et l’approche projet révèlent la maturité professionnelle du prestataire. Un partenaire de qualité dispose de processus structurés et transparents, depuis la phase de cadrage jusqu’au déploiement et à l’accompagnement post-projet. Il utilise des méthodologies éprouvées (Agile, DevOps, ITIL) adaptées à la nature du projet et aux contraintes spécifiques de votre organisation. La capacité d’innovation et la veille technologique déterminent l’aptitude du prestataire à vous proposer des solutions d’avenir plutôt que des approches déjà obsolètes. Un bon partenaire investit continuellement dans la R&D, suit les évolutions technologiques et propose des solutions innovantes qui vous permettront de maintenir un avantage concurrentiel.

Questions clés à poser avant de s’engager

Les modalités contractuelles et engagements méritent une attention particulière avant toute signature. Il est crucial de clarifier la structure tarifaire (forfait, régie, mixte), les livrables attendus, les délais d’exécution et les pénalités éventuelles. Les engagements de service (SLA – Service Level Agreement) doivent être précisément définis, notamment concernant la disponibilité, les temps de réponse et de résolution en cas d’incident.

La mesure de la performance et le reporting permettent de suivre efficacement l’avancement du projet et d’évaluer la qualité de la collaboration. Un prestataire sérieux propose des indicateurs de performance pertinents (KPIs), un tableau de bord de suivi et des points d’avancement réguliers. Cette transparence favorise la confiance mutuelle et permet d’identifier rapidement les éventuelles dérives. L’évolutivité et la pérennité des solutions proposées constituent des critères déterminants pour un investissement IT durable. Il est essentiel d’évaluer la capacité des solutions à s’adapter aux évolutions futures de votre organisation : montée en charge, nouvelles fonctionnalités, intégration de technologies émergentes. Un bon partenaire privilégie les architectures modulaires, évolutives et standards ouverts, garantissant l’interopérabilité et limitant les risques d’enfermement propriétaire (vendor lock-in).

Conclusion – Vers un SI performant et créateur de valeur

Le système d’information représente bien plus qu’une infrastructure technique : il constitue le système nerveux de l’entreprise moderne, déterminant sa capacité à innover, à s’adapter et à créer de la valeur. Dans un contexte économique où la donnée est devenue le nouvel or noir, disposer d’un SI performant, sécurisé et aligné sur la stratégie d’entreprise devient un impératif catégorique. Nous avons exploré les multiples dimensions des systèmes d’information – leurs composantes fondamentales, leurs catégories, les enjeux actuels et les risques associés à une mauvaise maîtrise.

La complexité croissante des écosystèmes numériques et la rapidité des évolutions technologiques rendent plus que jamais nécessaire l’accompagnement par des experts. Ces professionnels apportent non seulement une expertise technique pointue, mais également une vision stratégique permettant d’aligner parfaitement le SI sur les objectifs business. Ils guident les organisations à travers les défis de la transformation digitale, de la cybersécurité, de la conformité réglementaire et de l’optimisation des performances, transformant le SI en véritable avantage concurrentiel.

N’attendez pas qu’une défaillance de votre SI impacte votre activité : contactez dès aujourd’hui nos experts pour un diagnostic personnalisé. Notre équipe pluridisciplinaire combine expertise technique et compréhension approfondie des enjeux métiers pour concevoir des systèmes d’information sur mesure, garantissant performance, sécurité et évolutivité. Ensemble, faisons de votre système d’information un puissant levier de croissance et d’innovation, capable de soutenir durablement votre développement dans un environnement économique en perpétuelle mutation.

  • Servier
  • Mersen
  • Paragon
  • Gerflor
  • Bollore Energy
  • Aqualung
  • Ceva
  • Colas
  • BIC
  • Servier
  • Mersen
  • Paragon
  • Gerflor
  • Bollore Energy
  • Aqualung
  • Ceva
  • Colas
  • BIC

BHI dans la presse